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Viennent de paraître !

COUV-UN-GECKO-DANS-LA-CALEBASSEUn gecko dans la calebasse et autres histoires extraordinaires

Violaine Warin,
dans la collection “la mescla” petit format
Octobre 2014

D’où nous viennent ces contes étranges, si curieux et pourtant si familiers, qui nous font basculer brusquement du quotidien à l’extraordinaire ?
Ce sont des pierres cueillies au cours de voyages sur tous les continents, du Pays Dogon au Vietnam réunifié, et même au plus profond de soi-même. Des pierres parfois dérangeantes comme le petit caillou dans la chaussure, comme ces choses insensées que sont la vie, l’amour, la mort. Ces contes sont destinés à des adultes.

 

COUV-DE-SI-BEAUX-ENNEMISDe si beaux ennemis et autres nouvelles

Soumya Ammar Khodja,
dans la collection “main de femme”
Août 2014

« Légers, épars au début, les propos des convives se cristallisèrent sur Constantine. Rachel toucha à peine à son assiette. Les convives qui auraient pu croire qu’elle écoutait les développements de Salah se seraient trompés. Toute son attention se portait sur sa bouche, ses narines palpitantes, le teint ambré de ses joues, ses yeux noirs si particuliers, sa voix dont le timbre à la fois rugueux et caressant provoqua ses premiers ravages. »
De la France à l’Algérie, d’une guerre à l’autre, de l’amour à son renoncement, du passé à la perte du souvenir, de la conviction jusqu’à la mort, des femmes et des hommes suivent leur chemin, porteurs de leur force et de leur bouleversante fragilité. À l’image du pont suspendu de Constantine, ville des ponts, les 10 nouvelles du recueil de Soumya Ammar Khodja, De si beaux ennemis, sont autant de passerelles de mots lancées au-dessus du temps, de ses blessures et de ses énigmes.

 

COUV-LE-LARGE-DANS-LES-POUBELLESLe large dans les poubelles

Marie Lébely,
dans la collection “main de femme”
Août 2014

Sur un signe du sang, Nastia largue le Danemark, ses examens et sa famille adoptive. Personne gare Saint-Charles ! Le cousin inconnu n’est pas à l’arrivée du train. Mais Marseille apporte l’amour à la jeune « sans famille » qui squatte les calanques et le campus universitaire.
La bonne ville qui a ses racines dans la mer est également la souche de ce grand arbre qu’est la Provence. De branche en branche, de rencontres en fuites, Nastia va s’élever, dans son feuillage de forêts et de rivières, jusqu’à cueillir les fruits de ses propres origines. Vent du large, vent de montagne, vent de folie accompagnent ce voyage de découverte du continent noir de Nastia. Un roman de toutes les couleurs.

 

COUV-LES-ALSACIENSDe l’Alsace à l’Aquitaine “Des Alsaciens en vallée du Dropt 1939-1940”

Language pluriel,
dans la collection “le temps d’apprendre”
Juin 2014

Né en Périgord, le Dropt traverse trois départements avant de se jeter dans la Garonne : la Dordogne, le Lot-et-Garonne et la Gironde. Tout le long de la rivière, de tout temps, des hommes ont bâti des maisons, ont cultivé les terres, ont façonné la vie dans cette vallée.

Désertée, partiellement en friche après la Première Guerre mondiale, la campagne avait besoin de bras pour remettre en route des exploitations abandonnées. Cela a été possible grâce à tous ceux qui ont immigré qu’ils viennent d’Italie, de Belgique, de Pologne, d’Espagne… mais aussi grâce à toutes les migrations intérieures, qu’elles soient économiques ou politiques.
La Deuxième Guerre mondiale a provoqué d’autres chemins douloureux. Ce fut le cas pour les Alsaciens du Bas-Rhin déplacés en 1939, étrangers eux aussi sur la terre de Dordogne.
C’est dans le sud, autour de la Bastide-d’Eymet, et en Alsace, autour de Boofzheim, que les témoins ont apporté les témoignages qui font ce livre. Qu’ils en soient remerciés.

 

COUV-POUR-L-EXEMPLEPour l’exemple

Félix Chabaud,
dans la collection “la mescla”
Juin 2014

Imaginaire le « Journal imaginaire du poilu Olivier C. » fusillé, pour l’exemple, le 4 mars 1916 ?
Imaginaire le « Prélude » qui, le 2 août 1914, voit réagir Marcel le bûcheron, Joseph le paysan, Étienne le maire, Julie la bergère, Fanfan et tous les autres, lorsque le gendarme s’avance au milieu d’eux pour leur annoncer : « Pardonnez-moi pour ce que je vais dire. Voilà, c’est la guerre ! Tous les hommes valides sont appelés sous notre drapeau pour battre les Allemands et défendre la patrie. » ?
Imaginaire « Marie » la vieille femme rencontrée, des décennies plus tard, au bout de la ruelle de son village en ruine, là-haut, au pied du mont Chiran ? Imaginaire son histoire qui égrène la disparition des hommes du village, les uns après les autres, dans cette « grande guerre » lointaine ?
Sûrement pas ! En trois textes bouleversants, Félix Chabaud nous emmène dans les réalités d’une haute Provence qui, loin des obus et de la mitraille, voit pourtant ses villages détruits par la disparition des hommes. L’émotion est là, aussi présente qu’au moment des drames, intacte, vibrante, vivante.

 

COUV-RUA-DA-CRUZRua da Cruz et autres histoires
Jackeline Van Bruaene,
dans la collection “main de femme”
Mai 2014

Entre mouvance et pauses, d’un pays à l’autre, les histoires de Jackeline Van Bruaene nous font explorer la fragilité et la complexité des liens entre les êtres, la différence comme une nécessité, l’indépendance comme un chemin. L’écriture, comme le flot continu d’une parole, est sans bord et sans borne. Rapide, soufflée, presque criée, elle traduit un regard sur la vie que l’on imagine né de la gifle dans « Le banc de bois ». Cette histoire, qui clôt le recueil, vient donner tout son sens à la phrase que l’auteur emprunte à Marguerite Duras : « Lire c’est déjà écrire. »

 

COUV-LAUTOMATE-DU-VIDE-GRENIERSL’automate du vide-greniers
Emilie Kah,
dans la collection “main de femme”
Avril 2014

« L’amour doit être un roman. »  Nous sommes d’accord. Qu’un petit ours valseur, automate ancien, tienne les deux bouts d’une histoire d’amour, c’est déjà plus inhabituel. Que l’ours Gracieux serve de « chèvre » pour attirer Claire et l’entraîner sur le chemin retrouvé du grand amour de sa vie, nous voici au cœur d’une aventure où s’emmêlent secret de famille et parties de cache-cache.
Et tout se passe en une seule journée, une journée de vide-greniers sur la place du village natal de l’héroïne.
« Si j’aime l’histoire des objets, j’aime encore plus celle des gens », nous dit l’auteur.

 

COUV-TROIS-JEUNES-APPELESTrois jeunes appelés dans les Aurès
Algérie 1956-1957
Sophie Alfieri,
dans la collection “main de femme”
Avril 2014

1954 – C’est l’année du déclenchement de la guerre d’Algérie qui aboutira à l’indépendance de ce pays en 1962. Des deux côtés de la Méditerranée, de nombreuses familles algériennes et françaises vont être touchées. De ses deux années de guerre comme appelé, Raymond, le père de Sophie Alfiéri va ramener des souvenirs terribles, dont le poids finira par l’emporter en 1966…
Encouragée par l’historien Benjamin Stora qui signe la préface, Sophie a écrit les 3 nouvelles de ce recueil à partir des notes retrouvées au dos des photos rapportées par son père et rangées dans un album qu’elle découvre à 30 ans, alors qu’elle est à la recherche de son père.

 

COUV-EN-ATTENDANT-LA-PLUIE

En attendant la pluie
Éric Schulthess,
dans la collection “La mescla” petit format
Mars 2014

Le 11 mars 2011, la ville de Kamaishi est frappée par le tsunami qui déferle sur la côte nord-est du Japon. Habitant la ville française de Digne-les-Bains jumelée avec celle de Kamaishi, Éric Schulthess, journaliste et écrivain, se rend en mai 2013 dans la ville japonaise. Il en revient bouleversé par sa rencontre avec les habitants. Naît alors la nouvelle « En attendant la pluie ».

Ce petit livre porte la version française, sa traduction en japonais par Momomi Machida, traductrice née à Tokyo et installée en France depuis 1996, les dessins réalisés par des enfants du Centre de loisirs Futaba Ikusei de Kamaishi, ainsi que 11 haïkus de grands maîtres japonais choisis par l’auteur.
Pour beaucoup d’entre nous, cette coopération ouvre une fenêtre sur un Japon inconnu et nous fait partager un drame qui pouvait sembler lointain.
Une partie des ventes de ce livre seront versés à la coopérative du Centre de loisirs Futaba Ikusei de Kamaishi.

 

COUV-LEQUATIONL’équation, une vie d’une rive à l’autre
François Lupu,
 dans la nouvelle collection “Chemins faisant”
Décembre 2013
Préface de Boris Cyrulnik

La connaissance est produite par notre chemin faisant.
La co-naissance à l’autre est, outre son propre regard, le fruit du regard de l’autre, de sa propension à la générosité, à l’accueil de cette autre connaissance en plus des savoirs.
Et donc, une rencontre de chemins faisant.
François Lupu transmet à travers cet ouvrage sa vision, sa visée, pétries de son parcours.
D’une rive à l’autre.
La culture, la religion, les traditions, la littérature, le sens de la vie… y compris le diable… tant d’aspects de sa culture, et européenne et chinoise, il nous les conte avec une ferveur, une sérénité et une densité rares.
De la première à la dernière page, cet ouvrage est un festin de l’éveil à la connaissance.
De l’art de transmettre avec aisance.
De la simplicité à nous inviter à son essentiel.

 

COUV-BD-HOMME-SEMENCE

Double bandes dessinées « L’homme semence »

Cette BD est le beau cadeau pour les fêtes. Un cadeau que l’on a envie de se faire d’abord à soi-même. Après la version illustrée des gravures de Maryline Viard, la version allemande, la version audio de la conteuse Agnès Dumouchel et cette version BD, il y aura les éditons italienne et suédoise avant la sortie du film long métrage en 2015. Quant aux interprétations au théâtre, elles se multiplient. De la même façon que ce texte a touché nombre d’entre nous, de nombreux artistes souhaitent porter le message universel de Violette Ailhaud.

 

L’homme semence : dans cette bande dessinée à deux faces, de Mandragore et de Laetitia RouxelL’homme semence franchit à nouveau les frontières pour emprunter des chemins où la beauté des images répond à celle des mots. S’il part à la rencontre d’autres lecteurs, d’autres cultures, c’est toujours au cœur et à l’intelligence qu’il parle. Laetitia interprète le récit de Violette Ailhaud alors que, sur l’autre face, Mandragore raconte l’environnement historique depuis le soulèvement républicain contre le coup d’État de Napoléon III le 2 décembre 1851 jusqu’à l’émotion que suscite L’homme semence aujourd’hui.

 

Marie Clauwaert, illustration : Éva Schlunke
Novembre 2013

«La vie était là qui l’appelait et il avait le désir d’y répondre.»
Xal, le jeune lézard, est victime d’un terrible accident. Au fond de lui, pourtant, il trouve des ressources cachées et le goût de vivre. Avec l’aide du sorcier, il va se transformer et, même s’il n’est plus le même qu’avant, il pourra grandir, s’épanouir et se faire un ami en lui sauvant la vie.

 

COUV-JEAN-LE-ROUX

Jean le roux

Jean-Pierre Védrines,
dans la collection“La mescla” petit format
Octobre 2013

 

Jean le roux est un conte. Dans le village où se déroule l’histoire, certains habitants prennent Jean le roux pour un vieux fou. Pourtant, un groupe d’enfants qui forme un collectif plein de vivacité, de curiosité et d’imagination, va vivre avec lui une aventure singulière : la recherche du passage qui doit conduire Jean le roux au pays du matin, au pays de son enfance. Avec eux, Jean le roux nous entraîne dans ce qui est le meilleur de la vie : la poésie.
« Seule la langue dénude l’être humain de ses oripeaux. » C’est ce que nous propose Jean-Pierre Védrines dont le texte enchanteur nous rend notre enfance et nous offre un bain de nature où les fruits se savourent et où les vendanges emplissent l’air de parfums et de chants.

 

COUV-PRETTYE

Prettye un amour envolé
Jack Meurant, dans la collection“La mescla”
Septembre 2013

Jacques le héros va-t-il, par manque d’attention, laisser s’évaporer son grand amour de jeunesse ? Cette question nous tient en haleine jusqu’au bout d’un roman inhabituel dont l’écriture vivante prend des libertés étonnantes avec les intentions de l’auteur. « Je voulais écrire une merveilleuse histoire d’amour, telle que j’aurais aimé la vivre à vingt ans. Et, pour être le moins détourné du but fixé, j’ai choisi de donner au récitant un prénom qui soit le plus proche du mien. Mais l’imagination l’a emporté et en a voulu autrement. Alors s’est imposée l’histoire d’une existence qui débute comme je l’avais souhaité, mais qui s’achève dans la plus totale médiocrité. À moins que la dernière phrase prononcée puisse laisser espérer une résurrection !… »

 

COUV-LA-DRYADE

La Dryade
Juliet Schlunke,
dans la collection “main de femme”
Juin 2013

« Écartant doucement une toile d’araignée qui collait au visage de la nymphe, il a caressé doucement la joue de la jeune femme de pierre. Pendant une seconde, électrisée, j’ai cru sentir le passage de son doigt sur mon propre visage. »
Anne, une jeune peintre australienne vivant à Madrid, est invitée dans l’Ain par une amie française. Plongée dans le passé dramatique de la famille qui la reçoit, elle se retrouve nez à nez avec La Dryade, jeune femme de pierre au sourire énigmatique, exilée au fond d’un sous-bois. Tout en révélant à Anne ce qui s’est noué entre la nymphe et son propre grand-père, Nicolas va l’entraîner sur les mêmes sentiers de la séduction et de l’amour avorté. Il lui commande un tableau vivant, « L’Embrasse », où un lierre enlace puis étreint un chêne jusqu’à l’étouffer avec volupté.

 

COUV-LES-ESPAGNOLSDe l’Espagne à l’Aquitaine – Des immigrés et réfugiés espagnols en vallée du Dropt 1868 – 1968
Langage Pluriel
, dans la collection“Le temps d’apprendre”
Juin 2013

Né en Périgord, le Dropt traverse trois départements avant de se jeter dans la Garonne : la Dordogne, le Lot-et-Garonne et la Gironde. Tout le long de la rivière, de tout temps, des hommes ont bâti des maisons, ont cultivé les terres, ont façonné la vie dans cette vallée. Désertée, partiellement en friche après la Première Guerre mondiale, la campagne avait besoin de bras pour remettre en route des exploitations abandonnées. Cela a été possible grâce à tous ceux qui ont immigré qu’ils viennent d’Italie, de Belgique, de Pologne, d’Espagne… mais aussi grâce à toutes les migrations intérieures. Ils étaient demandés, attendus. Pour autant, ils étaient des étrangers. La guerre d’Espagne en a amené d’autres, de l’exode aux camps, entre séparations douloureuses et familles enfin réunies. C’est le long du Dropt dans le sud de la Dordogne et le nord du Lot-et-Garonne, autour de la Bastide-d’Eymet et à Bergerac que les Espagnols ou leurs descendants rencontrés sont arrivés dès le début du XXesiècle. Ce sont leurs témoignages qui font ce livre. Qu’ils en soient remerciés.

 

COUV-CELUI-QUI-DEPLACAIT-LES-MONTAGNES

Celui qui déplaçait les montagnes
Suzanne Ghersenzon-Spénale,
dans la collection “main de femme”
Juin 2013

« Mais enfin, ma fille, ne t’arrête pas au premier obstacle venu… À ton âge, j’aurais déplacé des montagnes ! » Ainsi parlait Gricha, et c’est vrai qu’il a dû en déplacer des montagnes, pour se frayer un chemin entre sa Bessarabie natale et la France. Il aimait raconter des épisodes de son enfance, de sa jeunesse, et il savait si bien captiver son auditoire qu’il se trouvait souvent quelqu’un pour lui dire : « Mais ça, Docteur, vous devriez l’écrire. » C’est sa fille aînée qui s’y est attachée, avec la complicité de ses frères et sœurs, de leurs souvenirs, des enregistrements qu’ils avaient réalisés et avec une tendresse toute teintée d’humour. Elle nous offre le récit d’une vie hors normes, bousculée par les aléas d’un siècle turbulent. Une vie privée dont le bel exemple de courage et de ténacité méritait d’être public.

 

COUV-HOMME-SEMENCE-7L’homme semence “édition classique”
Violette Ailhaud, dans la collection “main de femme”
7e édition : mai 2013

“L’homme semence” est un récit écrit en 1919.
En 1852, Violette Ailhaud est en âge de se marier quand son village des Basses-Alpes est brutalement privé de tous ses hommes par la répression qui suit le soulèvement républicain de décembre 1851. Il s’écoule plus de deux ans avant qu’un homme n’apparaisse : « ça vient du fond de la vallée. Bien avant que ça passe le gué de la rivière, que l’ombre tranche, en un long clin d’œil, le brillant de l’eau entre les Iscles, nous savons que c’est un homme. Nos corps vides de femmes sans mari se sont mis à résonner d’une façon qui ne trompe pas. Nos bras fatigués s’arrêtent tous ensemble d’amonteiller le foin. Nous nous regardons et chacune se souvient du serment. Nos mains s’empoignent et nos doigts se serrent à en craquer les jointures : notre rêve est en marche, glaçant d’effroi et brûlant de désir. »
Postface de l’historien Jean-Marie Guillon de l’université de Provence, membre de l’association 1851.

 

COUV-HOMME-SEMENCE-ILLUSTREL’homme semence “édition illustrée”
dans la collection “main de femme”
Mai 2013

Violette Ailhaud, dans la collection “main de femme”
Version illustrée de 8 linogravures originales de Maryline Viard

 

COUV-DER-SAMENMANNL’homme semence “édition en allemand” : Der Samenmann
Violette Ailhaud
dans la collection “main de femme”
Mai 2013
Version en allemand traduite par Frédérique Marie Miñana

 

COUV-CD-HOMME-SEMENCE-DUMOUCHEL-2L’homme semence dit par Agnès Dumouchel
Main de femme
Livre audio

« Ma rencontre avec ce texte a été un tel coup de cœur que j’ai voulu lui donner voix. Dans sa lumineuse simplicité, la parole de Violette Ailhaud est un hommage vibrant à la féminité, au courage et à la beauté lucide de la vie rurale. » Agnès Dumouchel, conteuse

 

DJAMIL-CD-LIVREDjamil, le crocodile qui perdit ses dents
Florence et Patrick Lanéelle, dans la collection “Pourquoi ?”
Mai 2013

Djamil est le plus beau et le plus fort des crocodiles du Nil. Un jour, il perd, avec toutes ses dents, sa puissance et son prestige.
Comment pourra-t-il s’accepter et être accepté s’il ne correspond plus à ce qui définit son espèce et à ce que l’on attend d’un crocodile ?
Au rythme de ses rencontres avec de drôles d’animaux, Djamil s’interrogera sur la normalité, la différence, l’identité, l’épanouissement et le bonheur.
Djamil, le crocodile qui perdit ses dents est une histoire d’humour illustrée, qui mêle différents registres de langage et propose plusieurs niveaux de lecture.

Ce conte s’accompagne d’un disque de 12 chansons qui éveillent à la diversité des genres musicaux.

Il est destiné aux petits, à leurs parents et aux grands enfants.

 

COUV-LA-FACE-CACHEE-DU-VERDON

La face cachée du Verdon
Yannick Bernier, dans la collection“Le temps d’apprendre”
Avril 2013

Comme la lune, le Verdon a sa face cachée. Alors que tout le monde connaît le grand canyon, le plus profond d’Europe, les basses gorges du Verdon sont peu connues. Étonnantes et presque féeriques, il faut, pour y accéder, prendre les chemins de traverse et accepter de se pencher sur le miroir de ses eaux émeraude, lisses et froides. Alors, alors seulement, la magie de l’exploration enveloppe le visiteur et lui fait remonter le temps jusqu’aux hommes préhistoriques, et bien au delà. De grottes ventrues en jardins suspendus, de parois moussues en plages inattendues, le Verdon livre ses secrets, sa beauté, sa paix à celui qui sait prendre le temps de regarder de l’autre côté des apparences.

 

Petit traité de l’amour
Christiane Gaillard, dans la collection“Le temps d’apprendre”
Mars 2013

Ce regard sur l’amour est entièrement neuf. Il procède par étapes, un pas après l’autre. Il guide le lecteur de l’intérieur, le reconnecte à lui-même et affirme que l’amour peut aussi être lucide et bienveillant, aux antipodes des malédictions qu’il traîne trop souvent après lui.
Pour cette démonstration, l’auteur s’appuie sur des versets de la Bible que tout le monde connaît, mais qu’on a toujours lus au premier degré. Le résultat interpelle, décoiffe et bouscule le lecteur… et les traditions.
Quel rapport, me direz-vous, avec l’amour et l’homme du xxie siècle ?
Il est inattendu : la langue utilisée dans ces versets est celle que parle notre inconscient dans nos rêves.
C’est troublant. Mais cela rend les Écritures intelligentes, parle au cœur de l’homme et surtout, réconcilie l’homme avec la femme… Les deux sexes qu’on dit si souvent « opposés » deviennent alors réellement complémentaires. Mais cette complémentarité s’installe à l’intérieur de l’être humain, chacun étant alors relié à sa véritable « moitié », c’est-à-dire à son inconscient marqué du féminin pour monsieur (c’est son âme sœur) et du masculin pour madame (c’est son âme frère). Sur cette nouvelle base, un couple extérieur peut naître et s’épanouir dans le véritable amour, le respect mutuel et la durée.

 

Marseille rouge sangs
Éric Schulthess, dans la collection“La mescla”
Mars 2013

Homme libre, toujours tu chériras Marseille ! Demi-miroir, Marseille reflète la mer comme la mer reflète Marseille. Elle tient de cette Méditerranée son ouverture au monde et aux autres, son courage et sa résistance, son inventivité et sa liberté. Jamais soumise, de tout temps crainte des puissants, la ville-port, sans murs et aux 111 villages, ne laisse personne indifférent. Depuis toujours, elle bouleverse Éric Schulthess qui a grandi à la limite du miroir, sur les rochers d’Endoume, au Petit Nice. Dans treize nouvelles où le sang passe du rouge au noir, comme pour tourner les pages d’un passé qui agonise, il taille au vitriol le portrait de ces petits poissons oubliés qui font le tissu vivant de la lutteuse éternelle.
Chaque nouvelle est accompagnée d’une proposition de musique à écouter en lisant.
Un livre qui confortera dans leurs certitudes ceux qui aiment Marseille, tout autant que ceux qui la détestent.

 


COUV-L-ETRANGE-NOEL-DE-LEAL’étrange Noël de Léa

René Frégni, illustration : Jutta Ash
Décembre 2012

«Le silence était extraordinaire et le paysage si doux que rien ne pouvait m’arriver.»

C’est pourtant quelque chose d’extraordinaire qui va arriver à Léa. Trois jours avant Noël, la neige recouvre la ville d’un voile qui modifie les couleurs, les bruits, les perceptions. Ce soir-là, une force étrange pousse Léa à s’aventurer dans la nuit. Ce soir-là, elle revient avec le plus beau cadeau de sa vie.

 

Calanques : un siècle d’amour et de vigilance
Jacky Plauchud Vaucher et Barney Vaucher, dans la collection “Le temps d’apprendre”
Novembre 2012

Depuis plus d’un siècle, des milliers de personnes, célèbres ou anonymes, ont mené une lutte acharnée pour préserver les Calanques de Marseille à Cassis. Les rêveurs, qui pensent que la beauté de la nature est intouchable, seront effarés de découvrir les dangers auxquels a échappé la seule côte sauvage restant entre l’Italie et l’Espagne.

Activement présents depuis près de 50 ans, Jacky et Barney Vaucher ont été les témoins privilégiés de cette lutte. Le récit qu’ils en font est riche de personnages hauts en couleur, d’intrigues et de rebondissements. C’est un roman passionnant tant on découvre, une fois de plus, que la réalité dépasse la fiction. C’est un témoignage capital qui donne la parole aux différents protagonistes et qui honorera la bibliothèque de connaissances de tous ceux qui s’intéressent à la défense de notre environnement et à la gestation d’un parc national.

 

Chaconne
Jean-Pierre Vaissaire, dans la collection“La mescla”
Octobre 2012

Femme de chair ardente, à la beauté primitive presque d’un autre monde, Chaconne nous entraîne dans une danse enflammée à la poursuite de ses rêves : retrouver ses origines et danser. Depuis sa naissance en Provence, d’est en ouest d’une Europe intemporelle, rien ne fait dévier cette femme éruptive et décalée d’un destin qui n’est rien d’autre que sa volonté intérieure.
Bien plus qu’un roman, Chaconne est un conte par son rejet de la vraisemblance, l’émotion qu’il réveille en chacun d’entre nous, un feu d’artifice qui nous bouscule et nous invite à la réflexion. Chaconne est la transcription romanesque de la Ciaccona de la seconde partita en ré pour violon seul de Jean-Sébastien Bach, œuvre musicale qui poursuit l’auteur depuis son enfance.

 

 
COUV-GRISE-MINEGrise Mine

Myriam Benois, dans la collection “Pourquoi ?”
Septembre 2012

Grise Mine n’est jamais content. Je peux vous en parler moi qui suis son chat. Il rumine tellement ses pensées noires qu’elles lui font un nuage au-dessus de la tête qui le suit partout. Il ne sait pas comment faire pour être heureux. Qu’est-ce qui va bien pouvoir lui redonner ses couleurs ?
Ce conte illustré permet, par les chemins lumineux de la couleur et de l’imaginaire, d’aborder des sujets pas toujours faciles, comme ici la dépression.

 

COUV-LA-FEMME-EN-VOLLa femme en vol
Ile Eniger
, dans la collection“main de femme”
Septembre 2012

La femme en vol est le roman d’un amour. Un amour au long cours qui traverse une vie et qui exclut de tricher ou de se trahir. Un roman qui jaillit d’un auteur qui dit : « Je suis ce que j’écris et j’écris ce que je suis. »

 

COUV-LA-MARMOTTELa marmotte qui ne voulait pas siffler
Sagault, illustré par Jutta Ash
Juillet 2012

On peut être une petite marmotte et ne pas vouloir faire les choses comme les autres, tout simplement parce que : « Moi, c’est pas pareil… »
En revanche, si on veut voir longtemps des marmottes en montagne, il faut apprendre à les respecter.
Ouvrage réalisé en coopération avec le Parc national des Écrins.

 

Sentiers philosophiques – Chronologie de la pensée occidentale
Henry Lombard
, dans la collection“Le temps d’apprendre”
Juin 2012

Cet abrégé de la pensée philosophique occidentale constitue, pour le lecteur qui aborde la philosophie en néophyte, un outil facile et rapide à lire. Il offre tout à la fois une chronologie de la pensée occidentale et un survol des principaux courants philosophiques ainsi que des philosophes qui les représentent. Les tableaux synoptiques présentent un visuel condensé de plus de deux mille cinq cents ans d’histoire de la pensée et l’index par auteurs facilite une consultation ciblée et rapide.

 

De l’Italie à l’Aquitaine – Des immigrés italiens en vallée du Dropt 1920 – 1951
Langage Pluriel
, dans la collection“Le temps d’apprendre”
Juin 2012

Donner la parole. Un éditeur a-t-il d’autres raisons d’être ? Pour les éditions Parole, donner la parole c’est donner la vie ; donner la vie à toutes ces choses, toutes ces forces qui sommeillent, aussi bien chez ceux qui disent ou écrivent que chez ceux qui écoutent ou lisent.
Ce livre est un porte-graines et nous devons remercier tous ceux qui ont généreusement offert leur parole en partage. Cette parole vient compléter le travail des bras immigrés venus, il y a des décennies, travailler des terres qui en avaient besoin. Car dans la parole de tout immigré il y a une richesse qu’il ne faut pas perdre, celle d’une autre culture, d’un autre vécu, d’une autre langue, d’un autre questionnement, d’un autre regard.
L’Amicale laïque de Saint-Aubin-de-Cadelech a ouvert la porte à cette parole ; Claude Fosse de l’association Langage pluriel a recueilli et mis par écrit les témoignages. Nous faisons notre travail d’éditeur qui consiste à réaliser ce livre, à le financer et en porter les graines partout où nous le pourrons avec la conviction que quelque chose germera.

 

La petite flingueuse – Retour à Diên Biên Phu
Emilie Kah, dans la collection “main de femme”
Mai 2012

« À Diên Biên Phu il y avait des hommes et certains de ces hommes avaient des enfants.
Je suis l’un de ces enfants. »

 

La guerre
des moissons tome 2
Les marins des hautes terres

Raymond Jardin, dans la collection “la mescla”
Mai 2012

C’est la peur qui encercle d’abord, Rose et Henri, le couple de fuyards. Avec l’enlèvement de leur bébé, par un groupe de gitans manipulé, la chasse à l’homme va mobiliser la population du plateau. Chaque communauté devra pourtant payer le prix du sang pour que la paix et la compréhension trouvent leur chemin. La guerre des moissons est décidément bien un polar de campagne qui nous entraîne jusque dans les rues de Manosque, mais où le suspense est fleuri des coutumes et des odeurs d’un terroir magique.

Comme dans les bons polars, on se glisse dans les entrailles d’un monde.
Début dans le tome 1  : L’Ardente et la Routière

 

Jean Giono et le pacifisme
Jack Meurant, dans la collection “Le temps d’apprendre”
Avril 2012

« … L’aventure de la paix est plus grande que l’aventure de la guerre. Il faut plus de virilité pour faire un enfant que pour tuer un homme… »

 

Thermodynamique de l’évolution
François Roddier, dans la collection “Le temps d’apprendre”
Mars 2012

Ils ne sont pas nombreux les livres
qui nous donnent la vie.
Celui-ci en est un. Il nous donne
la vie parce qu’il va nous permettre
d’éclairer l’avenir de l’humanité
si celle-ci veut survivre.

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