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La vie de la maison

L’Algérie de 1962 à 2022 et nos auteurs… À découvrir

Sophie Alfieri
Trois jeunes appelés dans les Aurès

1954 – C’est l’année du déclenchement de la guerre d’Algérie qui aboutira à l’indépendance de ce pays en 1962. Des deux côtés de la Méditerranée, de nombreuses familles algériennes et françaises vont être touchées. De ses deux années de guerre comme appelé, Raymond, le père de Sophie Alfiéri va ramener des souvenirs terribles, dont le poids finira par l’emporter en 1966…
Encouragée par l’historien Benjamin Stora qui signe la préface, Sophie a écrit les 3 nouvelles de ce recueil à partir des notes retrouvées au dos des photos rapportées par son père et rangées dans un album qu’elle découvre à 30 ans, alors qu’elle est à la recherche de son père.

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Soumya Ammar Khodja
De si beaux ennemis et autres nouvelles

De la France à l’Algérie, d’une guerre à l’autre, de l’amour à son renoncement, du passé à la perte du souvenir, de la conviction jusqu’à la mort, des femmes et des hommes suivent leur chemin, porteurs de leur force et de leur bouleversante fragilité. À l’image du pont suspendu de Constantine, ville des ponts, les 10 nouvelles du recueil de Soumya Ammar Khodja, De si beaux ennemis, sont autant de passerelles de mots lancées au-dessus du temps, de ses blessures et de ses énigmes.

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Soumya Ammar Khodja
Elle était ma première terre
Soumya Ammar Khodja évoque dans ce texte sobre et pudique la disparition de la mère. Au-delà de sa résonance intime, cet événement renvoie à des interrogations communes et spécifiques : la prime origine, le lien singulier entre une mère et une fille, la solitude, le déni de la douleur en milieu hospitalier, le statut de la vie et de la mort, la force de l’amour, le manque de l’être à jamais absent et, en notes à peine appuyées, l’exil et la distance…

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André Cohen Aknin
Un lit dans l’océan
Le narrateur est le fils de Juliette, une vieille femme juive d’Algérie atteinte par la maladie d’Alzheimer. Après des mois d’éloignement, il lui rend visite dans le sud de la France où elle vit. Il tente de la faire émerger du brouillard dans lequel elle est enlisée en évoquant sa vie de couturière à Oran, de rapatriée à Paris et, aussi, les plaisirs et les tragédies du passé. Juliette s’exprimait avec sa cuisine. Chacun de ses plats était une page sur laquelle s’inscrivaient une histoire, une tradition. Alors, il se met au fourneau. « L’important, ce sont les haricots », dit-il.
La mère sort de son silence, émet des sons, des mots qui se délitent, parle une langue imaginaire. Le fils est pris par le rythme, la vibration. Des dialogues étranges surgissent. La musique arabo-andalouse l’entraîne dans un tourbillon, le ramène à l’Algérie, leur source commune.

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Pierre Micheletti
Une mémoire d’Indiens
La longue route de notre propre vie ne se dessine que lorsque nous nous retournons sur notre passé. Le jeune migrant pied-noir qui quitte l’Algérie en 1962 pour atterrir dans une ZUP de Blois ne sait alors rien de son devenir. Quelle main invisible va guider la construction de sa vie ? Quelles influences auront, dans son  cheminement, la confiance de sa grand-mère, la mystérieuse injonction de son père « Peigne-toi, tu ressembles à un Indien ! », les copains du quartier de sa jeunesse, ses professeurs ? Du jeune garçon à l’homme d’aujourd’hui, Pierre Micheletti nous fait suivre son parcours familial et mondial. Tantôt médecin de campagne, tantôt médecin humanitaire, il donne une réalité à son désir d’ailleurs et de rencontres.

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