La petite librairie

La vie de la maison

Les mots pour Soumya Ammar Khodja sur son livre “De si beaux ennemis”

Ma chère Soumya,
Je ne voulais pas te remercier avant d’avoir lu ton livre De si beaux ennemis. C’est chose faite et je te remercie doublement ! Pour le cadeau et pour le plaisir, l’émotion à la lecture de ces nouvelles.
Ton écriture si poétique a de la résonance en moi. J’aime le plaisir d’une lecture qui  m’amène à voyager dans mon passé, mes questionnements. Oui, nous avons ce pays en partage, cette blessure toujours ouverte. J’ai aussi beaucoup aimé ton regard sur la France, celle de la Commune si peu défendue… La phrase prononcée par Manouchian lors de son procès est magnifique: « Vous avez hérité de la nationalité Française, nous, nous l’avons méritée »
Je t’embrasse et je nous souhaite que tu continues à écrire.
Assia Benabdallah, 2 avril 2015, Marseille

 

Bonjour Soumya,
J’ai été très émue par ton livre, par ces destins d’hommes et de femmes qui m’ont beaucoup touchée. Dans tes nouvelles, les temps s’entremêlent, les souvenirs et le présent, les lieux d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs, et tu décris avec beaucoup de sensibilité ce que vivent les gens, à tel point qu’à plusieurs reprises, certaines phrases m’ont « sauté » au coeur, ont beaucoup résonné, et même fait ressurgir en moi des émotions enfouies, oubliées pendant longtemps, concernant l’exil, les désillusions, les morceaux de soi qu’on a laissés dans un pays, dans une relation, ou dans le souvenir d’une personne aimée et disparue, des endroits qu’on a occupés en furtif occupant, comme Juliette, ou plus longtemps. Et puis pour parler de ces destins brisés, ou des joies ou des souffrances des uns et des autres, il y a des expressions ou des interrogations, qui m’ont beaucoup touchée, comme par exemple « être tatouée du désir de décamper ». « quelle force consacrer à soi-même et laquelle aux autres ? » « Les oiseaux demandent Alice revient-elle à la maison ? ». « le manque de l’enfant qui aurait pu être, avec cet homme-là », etc… C’est une écriture poignante et qui fait du bien en même temps, qui console.La façon dont tu écris m’a fait penser au peintre qui procède par petites touches de peintures, qu’on n’aperçoit qu’en s’approchant des tableaux. Il m’est arrivé d’être un peu perdue parfois dans un passage, quand justement on est tout près du tableau, sur ces petites touches à ce moment-là, et aussitôt après, je comprenais mieux, les détours me permettant de m’approcher au plus près de ce qu’a pu ressentir la personne dont tu parles, d’être en « résonance » avec elle. J’ai ressenti ton livre comme un hommage qui leur était rendu. Parce que la vie ne se résume pas à une nécrologie, ou à un état civil. Parce que ce qu’on a de plus authentique et de plus précieux, notre force et notre fragilité, c’est bien le roman ou la nouvelle qui peut en témoigner et dire ce que nous sommes vraiment avec sensibilité et justesse.
Voilà, ça m’a beaucoup touchée. Je dirais pareil que ce qu’une patiente dit à Fawzya : ton livre est un cadeau, tu es un cadeau.
Merci beaucoup, Soumya !
Sylvie, janvier 2015, Besançon

 

Bonjour (tata) Soumya,
Je t’écris pour te dire que j’ai lu ton livre que j’ai vraiment bien aimé. Parmi toutes les nouvelles, ma préférée (je crois) est « Grands yeux dans ce visage ». La dernière, poignante.
Il faut dire que je suis particulièrement sensible à ces histoires qui relatent la complexité des relations Algérie/France (ce qui prédomine dans le livre, je crois). Et puis j’aime beaucoup quand on rend compte de destins humains et qu’on reste à hauteur d’homme (même si le livre est publié dans la Collection Main de femme : des livres à ne pas mettre entre les mains de tous les hommes…).
Tu sais, je me suis demandé si tu avais pensé à publier le livre en Algérie? Des maisons d’édition pourraient être intéressées et je crois que le livre gagnerait a y être publié. J’ai toujours l’impression qu’il y a une vision très réductrice des rapports Algérie/France. Soit on rejette, soit on révère. Alors qu’il me semble que le livre nuance bien. Il y a aussi cette vision un peu étriquée de l’émigration… Une fois, j’ai entendu un écrivain connu dire : « Les Algériens, une fois qu’ils sont à l’étranger, c’est quoi leur problème? le logement, le travail, après plus rien… » Si un monsieur intelligent qui a une capacité d’analyse dit ça, alors imagine ce que peuvent penser les autres !
C’est d’autant plus étrange que c’est la question existentielle numéro 1 depuis les années 90. En tous les cas, pour ma génération. je t’embrasse.
Lamine Ammar Khodja, 21/12/2014, Paris.

 

J’attendais l’occasion de vous dire combien j’ai aimé la délicatesse de votre écriture et comme la page 118 m’a parlé, tellement que j’ai appris par cœur cette magnifique longue phrase.
Evelyne Lambert, 21/11/2014, Besançon.

 

Bonjour ma douce Soumya,
S’il m’est permis de donner mon avis après la lecture de ton dernier ouvrage, je m’autorise à m’exprimer de la façon suivante : j’ai adoré. J’ai retrouvé ta douceur, ta pudeur et ton immense respect (que j’apprécie tant chez toi), pour l’être humain. Que ce soit dans la cohérence de leurs idées ou dans la réussite de leurs actes, tu décris avec justesse ce que tu as vu ou entendu de tous ces êtres. Ton langage (écrit) est vraiment ta maison, et pour connaître ton langage et ta maison si accueillante, je te remercie de m’avoir fait partager ce délicieux moment de lecture. Bien à toi.
Michèle Jourdan, 31/10/2014, Besançon.

 

Te dire que tes Nouvelles me plaisent et me touchent vraiment. J’y retrouve la justesse du mot choisi et ta sensibilité.
Anny Riehl, 11/10/14, Besançon.

 

Bonsoir Soumya,
C’est moi qui te remercie pour ta présence et ton précieux cadeau qu’est ton ouvrage (…) Je me suis bien sûr plongée dans tes nouvelles… beaucoup d’émotion… plus particulièrement en “Zone franche” et je suppose qu’elle et toi ne font qu’une… Emouvantes la lettre d’Alice et ta Mado (qui porte le même manteau que Virginia) et toutes les autres… poignantes et dures réalités qui naissent sous ta plume et ne peuvent pas laisser indifférent.
Martine Compant, le 02/10/2014, Saint-Vit.

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