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L’homme semence en 4 versions

COUV-HOMME-SEMENCE-7L’homme semence “édition classique”
Violette Ailhaud, dans la collection “main de femme”
7e édition : mai 2013
“L’homme semence” est un récit écrit en 1919.
En 1852, Violette Ailhaud est en âge de se marier quand son village des Basses-Alpes est brutalement privé de tous ses hommes par la répression qui suit le soulèvement républicain de décembre 1851. Il s’écoule plus de deux ans avant qu’un homme n’apparaisse : « ça vient du fond de la vallée. Bien avant que ça passe le gué de la rivière, que l’ombre tranche, en un long clin d’œil, le brillant de l’eau entre les Iscles, nous savons que c’est un homme. Nos corps vides de femmes sans mari se sont mis à résonner d’une façon qui ne trompe pas. Nos bras fatigués s’arrêtent tous ensemble d’amonteiller le foin. Nous nous regardons et chacune se souvient du serment. Nos mains s’empoignent et nos doigts se serrent à en craquer les jointures : notre rêve est en marche, glaçant d’effroi et brûlant de désir. »

Postface de l’historien Jean-Marie Guillon de l’université de Provence, membre de l’association 1851.

COUV-HOMME-SEMENCE-ILLUSTREL’homme semence “édition illustrée”
Violette Ailhaud, dans la collection “main de femme”
Version illustrée de 8 linogravures originales de Maryline Viard

 

 

 

 

 

COUV-DER-SAMENMANNL’homme semence “édition en allemand”
Violette Ailhaud, dans la collection “main de femme”
Version en allemand traduite par Frédérique Marie Miñana

 

 

 

 

 

COUV-CD-HOMME-SEMENCE-DUMOUCHEL-2L’homme semence dit par Agnès Dumouchel
Livre audio
« Ma rencontre avec ce texte a été un tel coup de cœur que j’ai voulu lui donner voix. Dans sa lumineuse simplicité, la parole de Violette Ailhaud est un hommage vibrant à la féminité, au courage et à la beauté lucide de la vie rurale. » Agnès Dumouchel, conteuse

 

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2 réponses

    1. Amonteiller fait partie de ces très nombreux mots de ce que les chercheurs universitaires nomment les français régionaux ou régionalismes du français (voir l’intéressant ouvrage de Claude Martel aux éditions Les Alpes de Lumière, « Adieu pays, La langue régionale d’un écrivain de haute Provence, Pierre Magnan »). Mots, vocables, tournures, expressions utilisées localement ou à des époques particulières, ils prennent racines ou non dans les langues locales (occitan, etc.). Dans le cas présent, le mot parle de lui même : amonteiller consiste à faire des tas de foin, de petits monts. Il lest vrai que l’on sent mieux le sens lorsque l’on fait le geste. On retrouve cette richesse de mots dans les langues des professions. Geste et mots sont souvent liés.

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