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6 réponses

  1. Quitté l’autoroute, bifurqué à gauche sur une route qui va…
    Alors on la suit ; elle nous laisse en plan au début d’ une autre, plus petite. Bifurcation ; à droite, Sigoyer, 7 km; vers la gauche, Sigoyer, 10 km; on prend les 7, pas parce qu’on fatigue, mais parce qu’ elle monte , forcément plus enroulée.
    On a quitté la plaine avec ruban d’autoroute chargé, routes avantageusement occupées – normal c’est le weekend pascal – klaxons pressés, supermarchés bondés et véhicules chargés comme à Noël… On les a quittés qui s’acheminaient vers cette réjouissance pascale où l’on s’oublie un peu entre famille et amis. On a besoin de divertissement.
    Quitté le troupeau donc, même si on en est, pour musarder un peu. La route ne laisse passer qu’un véhicule ; si quelqu’un vient, on va s’esquicher jusqu’au bord du ravin au risque de rejoindre les autres moutons. On va être prudent donc et se serrer.
    Le plateau, avec des champs allongés, est là soudain. La petite école de Sigoyer, l’église immense, toujours proportionnelle à ceux qui la vénèrent. Croisement en son milieu ; Pelleautier à l’ouest, Fouillouse de l’autre côté. C’est là que l’on va. On s’enfonce au milieu de bosquets, de champs à la terre grasse, d’arbres solitaires qui ont bien vécu ainsi et qui le disent. On s’achemine. On est seul mais pas BIEN SEUL, la différence est de taille…
    En bas, vers Tallard, la vie s’agite grouillant comme goutte de sang au microscope ; on achète déjà des maillots…
    Ici, sur les hauteurs, pas un souffle ; le printemps, à ses balbutiements. Ils ont fait un feu de cheminée car le temps n’avance pas vite et c’est bien. On est Blanquette du père Seguin qui regarde depuis sa montagne, l’enclos où elle ne retournera pas… On va ouvrir la porte de la mairie qui gère un peu plus de 200 habitants. Le maire est là qui nous accueille. On se parle d’homme à homme, en se regardant.
    — C’est bien cette idée de Soupe aux livres…
    — C’est une idée de Jean. Deuxième année ici…
    On s’y installe discrètement…
    On lira, parlera, échangera, on s’écoutera ; un bol de soupe, un morceau de fromage, du vin, ça complète. On reprendra après, pour une partie de nuit…
    Dans la vallée, le ruban continue, effréné. C’est Pâques dans deux jours.

    On a bien fait de monter…

  2. Bonjour,
    La médiathèque de Barcelonnette a contacté l’atelier pour illustrer et exposer en mai et juin dans ses locaux . J’ai personnellement choisi » La guerre des moissons » de R.Jardin . Indra Ruiz Moreno travaille dessus avec moi. Des passages seront lus lors du vernissage le 25 mai . Je tenais donc à vous en informer et espère que ce là n’est pas contraire à votre éthique. Mon but était promouvoir un auteur local dans une édition locale !
    J’aime beaucoup l’esprit et le contenu de votre maison d’édition . Bien cordialement E.S.

  3. Quel heureux hasard que celui qui me fait découvrir Parole ! Merci pour vos beaux choix d’écrits éclectiques, et pour ces résumés qui donnent envie de tout découvrir !

  4. Bravo les amis ! Votre site a pris de la force ! Il est agréable de s’y balader et d’y découvrir la vie intense de « Parole ».
    Nous rentrons de Martinique remplis de bonheur. L’Homme Semence a essaimé sur cette belle île colorée. Nous avons joué ce spectacle dans 5 communes différentes, sous une cabane de pêcheurs sur la plage, sous un préau d’école, chez l’habitant sous des « vérandas », sur la scène d’un centre culturel … Et puis d’autres choses en d’autres lieux, pour les enfants …
    Vous devriez normalement être contactés par une librairie associative de Fort de France.
    Avec toute notre amitié.
    La troupe de Base Art Cie

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